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  • J’ai arrêté Amazon il y a environ 5 ans, mais c’est facile j’achète quasiment rien. J’ai acheté bien trop de conneries électroniques quand j’étais jeune, maintenant je fais durer et je m’en passe. Y a pas plus écolo et éthique que de refuser la consommation tout court. Il faut idéalement essayer de se déconditionner de la joie d’acheter, et essayer de se conditionner à la tristesse de consommer. Quand j’ai vraiment besoin (ahem, vraiment besoin comme le gros cochon occidental que je suis), c’est LDLC car semaine de 4 jours pour leurs employés. C’est facile pour moi de faire le malin parce qu’en gros, une connexion internet et un vieil ordi et je suis à peu près satisfait. Parfois un peu de matos de sport, bon ben je vais à décathlon, je suis pas sûr que ça soit mieux qu’amazon cependant. Ha oui et pour les gosses ben… On nous donne tellement de jouets, fringues et autres affaires, souvent qui n’ont jamais été utilisées, donc j’ai quasiment rien besoin d’acheter non plus. J’évolue probablement dans un milieu particulièrement bourge, et en plus madame et moi avons fait des gosses plus tard que notre entourage, donc on récupère massivement, mais bordel, ce flux continu de trucs qu’on nous file et souvent qu’on utilise même pas nous-même, ça donne un sens palpable au concept de surconsommation. Vive la sobriété heureuse !

    (désolé si ça répond pas beaucoup à ta question)



  • En relisant mon post d’hier je vois que j’ai été ambigu, quand je parle de « cacher des scandales » je voulais parler de détourner l’attention d’autres scandales.

    défendre une bonne méthodologie scientifique

    Ramen à ça, mais je suis un peu plus méfiant que toi on dirait.

    Sur les commentaires de l’article de Libé ça parle alcool et tabac, je sais pas trop quoi commenter de plus ? Je suis contre la pub en général donc j’aimerais ne voir aucune pub pour l’alcool, cependant je pense que le prohibitionnisme est contre-productif. Pour le tabac, je trouve ça bien qu’on fume plus dans les lieux publics, mais quand je vois ceux qui militent pour que ça soit interdit en terrasse, je trouve que ça va un peu loin dans l’hygiénisme. Là aussi, la littérature scientifique sur le tabagisme passif a montré des effets mesurables chez les gens qui vivent avec des non-fumeurs il me semble, et pas d’effet du genre « oh mon dieu j’ai senti l’odeur de la clope de mon voisin il m’a filé le cancer ce bâtard ».

    Merci pour les screenshots de prescrire, si j’ai bien compris leur conclusion c’est que ça sert à rien, même si c’est pas bien dangereux autant s’en passer.


  • Cet article reconnaît (rapidement) que l’aspartame ne sert à rien en terme de diminution de l’obésité (donc ne sert à rien du tout), mais en même temps s’offusque qu’on se focalise sur des risques non prouvés solidement sur la santé. Ça me brosse dans le sens du poil car je pense aussi qu’il existe des « paniques sanitaires » (surtout de la part du camp politique dont je me sens le plus proche généralement, les turbogauchiasses décomplexées) qui cachent des vrais scandales. Cependant je ne peux m’empêcher de me demander quelles motivations poussent à publier un tel article pour voler à la rescousse d’un vieux truc qui au mieux, ne sert à rien.











  • Je pense qu’il est complètement sans intérêt de rechercher “l’expérience authentique” et où d’essayer de labeliser certaine expérience comme plus authentique que d’autre.

    Je ne suis pas défenseur d’une tourisme d’expérience d’authentique  au contraire je défends - avec un peu de mauvaise foi puisque j’ai beaucoup touristé et que je le referai, ne serait-ce que parce que ma compagne n’envisage d’arrêter de tourister et que je l’aime - que les voyages c’est sur-côté, quoiqu’on y fasse.

    Enfin si ça veut dire que tu considères implicitement tout les modes de vie différent du tiens ou d’une espèce de classe médiane imaginaire qui vivrait de manière pseudo-homogène inauthentique.

    Là en effet je ne comprends pas ce que tu dis, mais je sens une pointe d’agacement qui à mon avis est symptomatique de la sacralisation du “voyage”. J’aime pas trop les totems. ;o)

    Concernant notre nature d’explorateur, ben c’est un peu triste si on n’a qu’un douzième de l’année pour l’assouvir ? D’autre part, une vie n’est pas assez pour explorer les environs d’où on habite. Et explorer/découvrir n’implique pas nécessairement de prendre un vol long courrier. Je suis assez sceptique des affirmations qui concerneraient notre nature humaine, ceci dit, on peut en dire tout et n’importe quoi et en réalité, notre “nature” est assez modelable par notre culture, c’est une des choses qui nous caractérise.

    Le touriste qui suit un chemin balisé a une expérience différente de ta vie

    Là c’est toi qui m’a mal lu, j’ai dit dans le message auquel tu réponds que j’ai principalement été un voyageur qui suit les circuits touristique au cours de ma vie.


  • c’est vraiment le truc facile de reprocher aux autres la vapidité culturel de leur voyage

    Je me l’auto-reproche également. À vrai dire je pense n’avoir jamais réussi à sortir vraiment des circuits balisés pour touristes, malgré des efforts en ce sens, sauf quand j’ai rejoint quelqu’un qui vivait sur place. Là ça change tout. J’ai également accueilli des touristes gratos pendant plusieurs années chez moi (via bewelcome) et j’aime à penser, orgueilleusement, qu’ils ont eu une expérience un peu différente de ma très touristique ville.

    Quand à la théorie, sur l’aliénation des jobs absurdes et la tristesse du quotidien, je pense que c’est rapidement démontré faux par le fait que plus les gens sont riche et confortable plus ils voyagent.

    Je ne pense pas que ça démontre quoique ce soit. On peut très bien imaginer que les riches voyagent car c’est un signe extérieur de richesse qu’il est bon d’afficher, que les plus pauvres le font car ils aspirent à devenir riches, ou même chacun des “groupes de richesse” voyagent pour des raisons différentes. (je ne dis pas que ma théorie est valable, c’est avec ton “rapidement démontré” que je ne suis pas d’accord).

    désastre écologique

    Ben c’est un peu tout le fond du problème. Ce que je dis d’autre c’est accessoire, le désastre écologique c’est la raison.

    tristesse infinie

    Je pense qu’il est tout à fait possible de décider collectivement de ne plus valoriser autant le fait de voyager, et que le fait que ça soit si “joyeux” de voyager est largement une construction sociale (que l’on doit déconstruire). Il me semble qu’il y a un parallèle intéressant à faire avec l’hyper-consommation. Prenons les fringues par exemple, on sait que ça pollue, c’est fabriqué dans des conditions épouvantables l’immense majorité du temps et pourtant il y a une “joie d’acheter” qu’il est dur de combattre. Décider de rapiécer ses fringues, accepter de porter des trucs un peu délavés est vécu comme triste généralement — il faut déconstruire ça aussi. D’ailleurs, « se déconditionner de la joie d’acheter et se conditionner à la tristesse d’acheter », c’est un autre thème (parmi les 8542 autres) sur lequel j’aimerais écrire un jour (=jamais ^^).


  • Pensées de douches tangentielles que j’aimerais bien organiser sous forme d’un texte un peu plus long et réfléchi un jour : voyager, c’est sur-côté. C’est très facile pour moi de dire ça, j’ai énormément pris l’avion et voyagé dans ma vie, et même passé plusieurs mois d’affilés sous des latitudes différentes. Il y a indéniablement des effets positifs aux voyages, rupture avec le quotidien qui permet de prendre du recul, ouverture d’esprit au contact de cultures différentes, et j’en passe… MAIS.

    Le voyage de vacances comme récompense de l’année de boulot pose plusieurs problèmes majeurs je pense, et il est peut-être temps de remettre en cause ce totem :

    • Problèmes écologiques évidents (OK on est pas obligé de partir loin, mais souvent c’est perçu comme un voyage moins réussi)
    • Se sortir du quotidien, très bien, mais finalement est-ce qu’on devrait pas plutôt chercher à ce que le quotidien soit moins détestable, ie, est-ce que ce voyage annuel ne joue pas le rôle de soupape qui permet de supporter l’aliénation induite par des jobs absurdes, de l’individualisme, de l’absence de sens de notre vie de consommateur, (insérez ici plein de trucs sales liés au capitalisme et au productivisme)
    • Les parcours touristiques classiques sont généralement des sortes de disneyland artificiels. Y a plusieurs parfums pour ces disneyland, y compris le parfum « oui mais moi je vais chez l’habitant je sors des sentiers battus je suis pas mainstream » (ce n’est pas impossible, mais il existe aussi des pièges pour ceux qui recherchent ça)
    • Est-ce qu’on découvre tant que ça « la culture » d’une destination en y allant ? Volontairement provocateur, mais est-ce qu’on en apprend pas plus sur un pays en lisant sa page wikipedia qu’en y visitant je ne sais quelle jolie attraction touristique ?

    Ces réflexions je me les fais à chaque fois que j’entends des discours « les gens de là bas sont tellement plus gentils/simples/généreux » qui je pense sont du pipi de chat. Moi aussi j’ai voyagé, et dans le monde entier j’ai trouvé des gens qui étaient parfois généreux, parfois égoïstes, avaient toujours besoin de manger boire faire pipi caca, et avaient besoin de la reconnaissance/l’amour de leurs semblables. 🤷 Mention spéciale à ce couple de jeunes Français croisés au Maroc et leur « mais quand même ici, les gens sont sympas, c’est pas les mêmes que chez nous » (au cas où ce n’est pas clair, ça voulait dire, « c’est pas comme les sales arabes qui vivent en France »).

    Contredisez-moi, c’était le but de ce post.


  • J’aimerais partager ton optimisme, mais dans mon entourage (qui n’est certes pas un échantillon de taille suffisante), le cheminement vers le complotisme c’est du style: le covid n’existe pas / les vaccins c’est dangereux / l’immigration c’est le NWO qui nous l’impose pour nous faire perdre nos traditions / donald trump va nous sauver des pédosatanistes / on paye trop d’impôts et on aime pas les riches. J’attends encore que ça évolue vers la remise en question du consumérisme, du productivisme ou voir même soyons fous du capitalisme. J’ai peut-être pas assez attendu. ;o)


  • On est d’accord sur le principe. Il ne s’agit pas de gober tout sans discernement, ni de nier l’existence de complots. Mais concernant la tentative d’assassinat de Trump qui serait organisée par la CIA et le FBI, j’ai un gros doute sur la validité de l’info. La Corée du Nord je suis curieux, tu en penses quoi ? Qu’on y vit très bien, que c’est top d’avoir un autocrate et pas d’opposition ?

    Concernant le détournement de l’énergie de révolte, je vais te donner un exemple extrême de ce que je voulais dire. Monsieur X voit qu’il arrive à peine à remplir son caddie de bouffe alors qu’il y a Mr Y, milliardaire, qui se gave. En traînant sur des sites de «réinformation», il lit que les ricains n’ont jamais marché sur la lune, et que la terre est plate, le tout étant un complot de la NASA. À mon humble avis, s’il passe du temps à lire des balivernes sur ces sujets au lieu de s’interroger sur le bien-fondé de la possibilité de devenir milliardaire alors que certains crèvent la dalle, et bien c’est tout benef pour Mr Y.